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Portail:Terril 74 (Loos-en-Gohelle)/Patrimoine naturel

De Du haut d'min terril

Les Terrils du 11/19 de Loos-en-Gohelle couvrent une superficie globale de X hectares. Le site présente en réalité 2 terrils coniques, 1 terril plat lié à l’ancien cavalier par lequel on accède au terril par-dessus l’A21, un plateau situé en arrière des deux terrils. La faune et la flore de ce site sont suivies depuis 1997 mais c’est à partir de 2005 que des données naturalistes récoltées de manière fréquentes sur le site. A la fin de 2012, 2860 données naturalistes étaient consignées dans la Base de Données du CPIE Chaîne des Terrils dont 2130 données pour la faune et 730 données pour la flore.

Sommaire

FAUNE

MAMMIFERES

Les mammifères ont peu été étudiés sur le site. On note la présence d’espèces bien visibles comme le lapin de Garenne, le Lièvre d’Europe, la Taupe d’Europe ou le Renard roux mais également des espèces qui passent inaperçues la plupart du temps compte tenu de leur taille ou de leurs mœurs : la Pipistrelle commune (chauve-souris), la Fouine, la Belette d’Europe mais aussi des micromammifères : le Mulot sylvestre, le Campagnol terrestre, la Musaraigne couronnée et pygmée. Toutes ces espèces sont communes à l’échelle régionale, un inventaire plus complet mériterait d’être effectué mais toutes les espèces de micromammifères sont difficiles à capturer.

AVIFAUNE

Ont déjà été contactées sur le site 71 espèces d’oiseaux donc 25 sont considérées comme nicheuses certaine et 5 comme nicheuses probable et 9 possibles, 32 espèces sont plutôt contactées en période de migration (Pipit farlouse, Pouillot siffleur…).

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AMPHIBIENS

En ce qui concerne les amphibiens, on remarque que le bac à Schlamms est utilisé essentiellement par deux espèces de crapauds : le Crapaud calamite et le Crapaud commun. Alors que le second est assez commun dans la région Nord-Pas de Calais, le premier est plus rare. On le rencontre souvent dans les pannes dunaires du littoral et il a trouvé récemment sur les terrils un nouvel habitat qui lui convient parfaitement. Il se reproduit dans les plans d’eau essentiellement temporaires avec peu de végétation. La journée, pendant la reproduction, les adultes trouvent refuge à proximité du site où ils se reproduisent, dans des galeries creusées par les micromammifères, sous des grosses pierres, sous des anciens tapis de fosse ou sous le schiste où ils s’enfouissent. En dehors de la période de reproduction, les adultes se réfugient dans les mêmes types de cachettes à des distances plus importantes sur site de reproduction, n’hésitant pas à gravir les pentes des terrils. Une grenouille verte du complexe esculentus a été entendue en 2012 dans le bac à schlamms du 11/19. Il s’agit de la première donnée concernant cette espèce sur ce site.

REPTILES

Une seule espèce de reptile est présente sur le 11/19, le Lézard des murailles. Il est présent partout sur le site où il affectionne particulièrement les pentes ensoleillées où est présente à la fois une végétation arbustive ou de ronciers et de friche haute mais également des zones de schiste nues.

ENTOMOFAUNE

Libellules

Ce sont 14 espèces de libellules qui ont d’ores et déjà été contactées. Si certaines d’entres-elles se reproduisent et émergent du bac à schlamms (Anax empereur, Sympetrum rouge sang, Agrion élégant), d’autres ne sont que de passage (Aeschne printanière). En 2012, nous avons même noté la présence de Leucorrhines à gros thorax (Leucorrhinia pectoralis) lors d’une invasion spectaculaire de l’espèce à travers toute la France.

En 2011 et 2012, dans le cadre d’un inventaire sur la biodiversité à l’échelle du territoire de la commune, les exuvies des libellules (dépouille de la larve lorsqu’elle émerge) ont été collectées, c’est ainsi que nous avons pu déterminer les statuts de reproduction des espèces

Papillons de jour (Rhopalocères) et de nuit (Hétérocères)

Les papillons qu’ils soient nocturnes ou diurnes sont également représentés. Ce sont 24 espèces de papillons de jour qui ont été recensés et 87 de nuit. Parmi les papillons de jour, a été identifié le cortège commun que l’on retrouve sur une majorité de sites miniers : paon du jour, machaon, les piérides du chou, du navet, de la rave, la citron, l’aurore, le robert le diable…Des espèces moins communes ont également été vue : la mégère, le soucis, l’argus vert et le plus emblématique Thécla de l’Orme (Satyrium w-album).

Parmi les hétérocères (quelles sont les espèces emblématiques), par rapport à des habitats particuliers…

Orthoptères (criquets, sauterelles, grillons)

Les orthoptères ont également fait l’objet d’inventaires, 14 espèces ont été contactées. Particulièrement, nous pouvons citer le Criquet à ailes bleues (Oedipoda caerulescens), à l’origine hôte des dunes mais qui a trouvé sur les terrils d’autres milieux chauds et secs favorables à son installation. Les criquets mélodieux et duettiste (Chorthippus brunneus et biggutulus) sont des espèces que l’on retrouve particulièrement sur les terrils dans les zones de schistes nues ou de végétations pionnières. Le Méconème mériodinal (Meconema meridionale) est présent sur ces terrils, c’est une espèce du sud de la France qui a trouvé refuge sur les terrils qui ont tendance à être chauds et secs. Le Grillon d’Italie (Oecanthus pellucens), espèce du sud de la France, présent dans la région NPDC quasi exclusivement sur les terrils a été découvert en 2012 lors des séances de radiopistage sur les crapauds calamites.

Coccinelles

Sur les terrils du 11/19, ce sont 20 espèces de coccinelles qui ont été inventoriées jusqu’à présent. Si certaines sont communes dans la région NPDC comme la coccinelle à 7 points, la coccinelle asiatique (espèce invasive), la coccinelle à damier. D’autres sont plus rares et typique des terrils. C’est le cas par exemple de Hippodamia variegata, coccidula scutata. Certaines sont inféodées aux zones humides comme Anisosticta novemdecimpunctata (à compléter).

FLORE

Les terrils recèlent aussi d’une flore très riche. Parmi les 205 espèces recensées (730 données accumulées depuis 2005), on note 7 espèces protégées au niveau régional (Ophrys abeille). 6 espèces sont très rares pour la région NPDC et 13 sont considérées comme rares. Nous avons même sur ce site des espèces considérées comme pratiquement éteintes dans la région. A compléter

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