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:Terril 75 (Pinchonvalles)/Patrimoine naturel : Différence entre versions

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(Les reptiles)
(Les reptiles)
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D’après les données du CPIE Chaîne des Terrils, ce sont 3 espèces de reptiles qui trouvent refuge sur le Pinchonvalles :  
 
D’après les données du CPIE Chaîne des Terrils, ce sont 3 espèces de reptiles qui trouvent refuge sur le Pinchonvalles :  
  
* L’emblématique Lézard des murailles (''Podarcis muralis'') très présent sur les terrils les mieux exposés dont une très forte population se situe sur ce site. * * Mais également le discret Orvet fragile (''Anguis fragilis'') que l’on retrouve sous les tapis de fosse ou les plaques disposées ça et là pour les suivis sur les reptiles.
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* L’emblématique Lézard des murailles (''Podarcis muralis'') très présent sur les terrils les mieux exposés dont une très forte population se situe sur ce site.
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* Mais également le discret Orvet fragile (''Anguis fragilis'') que l’on retrouve sous les tapis de fosse ou les plaques disposées ça et là pour les suivis sur les reptiles.
 
* En enfin, la Couleuvre à collier (''Natrix natrix'') dont quelques individus sont fréquemment observés chassant dans les mares du site ou sous les plaques destinées à réaliser des suivis sur les reptiles (EDEN 62).
 
* En enfin, la Couleuvre à collier (''Natrix natrix'') dont quelques individus sont fréquemment observés chassant dans les mares du site ou sous les plaques destinées à réaliser des suivis sur les reptiles (EDEN 62).
  

Version du 26 août 2013 à 15:49

Sommaire

Les mammifères

L’inventaire des mammifères sur le terril du Pinchonvalles est fragmentaire.

En effet, n’ont été notée que les espèces facilement visibles telles le Chevreuil, le Hérisson, le Lièvre, la Taupe d’europe, et le Lapin de Garenne ou encore, plus discret le Renard roux, la Pipistrelle commune (chauve-souris) et la Belette d’Europe.

Certaines espèces plus petites, appartenant aux micromammifères ont été identifiées grâce à l’analyse de pelotes de réjection : le Mulot sylvestre, le Campagnol roussâtre et le Campagnol agreste, la Musaraigne couronnée et la Musaraigne pygmée.

Ce sont donc pour le moment 20 espèces qui ont été décrites sur ce site. Un inventaire plus complet sur les micromammifères serait le bienvenu et permettrait de compléter la liste pour l’instant partielle.

L'avifaune

Attente des données de Vincent (pour compléter la liste non complète).

Les amphibiens

Le site du Pinchonvalles est très riche en amphibiens.

Cette particularité vient très certainement du fait que ce terril est entouré de milieux intéressants pour ce groupe faunistiques : boisements, prairies, vallée de la Souchez.

On ne dénombre pas moins de 10 espèces d’amphibiens qui sont toutes reproductrices sur le site.
Parmi ces espèces, toutes les espèces de tritons présentes dans la région y trouvent des sites de reproduction et d’hivernage.
Sont également présentes des espèces communes tel le Crapaud commun (Bufo bufo), la Grenouille verte (Pelophylax kl. esculentus) ou la Grenouille rousse (Rana temporaria). Et enfin, on trouve le cortège atypique des terrils avec l’Alyte accoucheur (Alytes obstetricans), le Pélodyte ponctué (Pelodytes punctatus) et le Crapaud calamite (Bufo calamita).

En 2012, de nombreuses mares ont été créées sur le site à différents endroits de manière à accroitre les potentialités de reproduction de toutes ces espèces. Espérons que ces travaux permettent de maintenir le très célèbre Triton crêté (Triturus cristatus) dont les populations de ce secteur tendent à se raréfier dramatiquement (destruction des mares autour du Terril du Pinchonvalles).

Les reptiles

D’après les données du CPIE Chaîne des Terrils, ce sont 3 espèces de reptiles qui trouvent refuge sur le Pinchonvalles :

  • L’emblématique Lézard des murailles (Podarcis muralis) très présent sur les terrils les mieux exposés dont une très forte population se situe sur ce site.
  • Mais également le discret Orvet fragile (Anguis fragilis) que l’on retrouve sous les tapis de fosse ou les plaques disposées ça et là pour les suivis sur les reptiles.
  • En enfin, la Couleuvre à collier (Natrix natrix) dont quelques individus sont fréquemment observés chassant dans les mares du site ou sous les plaques destinées à réaliser des suivis sur les reptiles (EDEN 62).

L'entomofaune (Libellules, Orthoptères, Papillons de jour et de nuit, Coccinelles)

Libellules (odonates)

Le CPIE Chaîne des Terrils ne dispose que peu de données sur les odonates du Pinchonvalles. En effet, seules 12 espèces sont connues de nous : l’Aeshne printanière (Brachytron pratense), l’agrion gracieux ou joli (Coenagrion pulchellum), l’Orthetrum réticulé (Orthetrum cancellatum) et le plus rare agrion délicat (Ischnura pumilio) qui a été vu cette année sur l’anicienne mare qui se trouve au sommet, près du belvédère. L’Agrion gracieux n’a été observé sur ce site qu’à une seule reprise en 2008. Il s’agit d’une espèce relativement rare dans la région.

D’autres espèces sont certainement présentes sur le site, notamment au niveau de l’ancienne sablière qui est la seule mare permanente du site. En effet, toutes les autres zones en eau du Pinchonvalles sont temporaires, de fait les libellules ne peuvent pas accomplir un cycle complet, les larves étant aquatiques, il est nécessaire qu’elle puisse passer au moins l’été, l’automne, l’hiver et le début du printemps dans l’eau.

Orthoptères (criquets, sauterelles, grillons)

Sur ce terril, ce sont 16 espèces d’orthoptères qui ont été recensées. Le cortège « classique » des terrils est présent avec le Criquet à ailes bleues (Oedipoda caerulescens), les criquets mélodieux et duettiste (Chorthippus brunneus et biguttulus). On trouve également le cortège lié aux prairies de fauche ceinturées de haies champêtres avec la Grande Sauterelle verte (Tettigonia viridissima), le Criquet des pâtures (Chorthippus parallelus), le Phanéroptère commun (Phaneroptera falcata), la Leptophye ponctuée (Leptophyes punctatus), la Decticelle cendrée (Pholidoptera griseoaptera). Des espèces plus rares sont également présentes tel le Grillon des bois (Nemobius sylvestris) dont la présence sur le site est à associer avec la proximité de boisements attenants au site, mais également le Grillon d’Italie (Oecanthus pellucens), espèce du sud de la France qui a trouvé sur les terrils un refuge dans un milieu chaud et sec. C’est également sur ce site qu’une des premières mentions régionales du Conocéphale gracieux (Ruspolia nitidula) a été faite.

Papillons de jour (Rhopalocères) et de nuit (Hétérocères)

A ce jour, ce sont 27 espèces de papillons de jour qui ont été identifiées sur ce site. Le cortège des papillons communs du secteur est retrouvé ici avec le Paon de jour, les Piérides du chou, de la rave, du navet, le Citron, la petite tortue, la Machaon… Des espèces plus rares sont également présentes, citons par exemple la Piéride de la moutarde (Leptidea sinapsis) et le Petit mars changeant (Apatura ilia) que l’on recense de plus en plus ces dernières années sur les terrils et cavaliers miniers. La Piéride de la moutarde est en train d’étendre son aire de répartition au Nord en utilisant ces milieux chauds et secs qui lui conviennent parfaitement. Concernant les hétérocères, un inventaire complet a été réalisé par l’Union Régionale des CPIE du Nord-Pas de Calais lors d’une formation sur ce groupe faunistique en 2012 et l’association des Naturalistes de la Gohelle en 1995. Les 135 espèces contactées lors de ces nuits d’inventaires sont décrites dans le tableau disponible en téléchargement.

Coccinelles

13 espèces de coccinelles ont été inventoriées sur le Terril du Pinchonvalles. Des espèces communes comme la Coccinelle à 7 points (Coccinella septempunctata) ou la Coccinelle à damier (Propylea quatuordecimpunctata), des espèces problématiques comme la Coccinelle asiatique (Harmonia axyridis) et des espèces plus particulières telle la Petite Coccinelle orange (Vibidia duodecimguttata) qui est mycophage et qui s’observe surtout en lisière des pelouses calcicoles. Typiquement, cette espèce n’est présente majoritairement que sur le Bassin Minier en région.

Flore

Sur le Terril du Pinchonvalles, ce sont 226 espèces qui ont été recensées par le Conservatoire Botanique National de Bailleul, 14 sont d’intérêt patrimonial (voir tableau en téléchargement). Une espèce est considérée comme très rare à l’échelle régionale, il s’agit de Colutea arborescens (le Baguenaudier). Quatre espèces sont considérées comme rares à l’échelle du NDPC : Micropyrum tenellum (Catapode des graviers), Oenothera subterminalis (Onagre de Silésie), Rumex scutatus (l’Oseille à feuilles d’écussons) et Glaucium flavum (le Pavot cornu). Trois espèces sont protégées au niveau régional, on retrouve le Catapode des graviers, l’Oseille à feuilles d’écussons mais également le Panicot champêtre (Eryngium campestre).

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